Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

françois mitterrand - Page 3

  • PAS DE NOSTAGIE MITTERRAND A VANVES

    Week-end chargé pour les élus vanvéens et les candidats aux cantonales, en tous les cas, les deux principaux protagonistes. Il a commencé dés hier soir avec la soirée du personnel communal et se terminera par le banquet des aînés dimanche à midi qui se dérouleront comme d’habitude au Pavillon Dauphine. Le maire NC  comme le conseiller général PS feront le tour des tables pour saluer un par un les territoriaux comme les seniors, et prendre le pouls de l’électorat. Entretemps, le maire devrait faire un tour aux permanences des Conseils de Quartier du Centre Saint Remy et des Hauts de Vanves qui se tiennent ce matin, et bien sûr au 14éme trophée du Bicentenaire qui se déroule à l’hôtel de ville : Il rassemble des passionnés de jeux de stratégie qui se rencontrent sur le théme des batailles napoléoniennes. Mais personne à Vanves célébrera le 15éme anniversaire de la disparition de François Mitterrand

     

    Ce samedi sera marqué évidemment par l’anniversaire de la disparition de François Mitterrand célébré à Jarnac par tous les socialistes mais pas à Vanves. Pourtant ils disposent, comme pour les gaullistes avec le square Marceau (Charles de Gaulle), d’un square, celui de la mairie baptisée du nom de François Mitterrand sous le mandat de Guy Janvier. Il n’y aura pas de rassemblement,  ni de dépôt de gerbe devant la plaque apposée sur l’un des murs de la mairie. En tous les cas, selon nos informations à la veille de ce jour anniversaire. Ce qui n’empêche pas de rappeler quelques souvenirs. Tout d’abord ce 8 Janvier 1996 lorsque Guy Janvier alors maire de Vanves mit en bernes les drapeaux de tous les édifices public pour marquer l’hommage de la ville à l’ancien président et fit ouvrir un registre à l’hôtel de ville le jour de ses obséques, le 11 Janvier. Il racontait alors « avoir été très marqué par son discours de Cancun où il renouait avec le message universel d’émancipation et de liberté de la Révolution Française à destination des peuples opprimés ». Quelques mois plus tard, le Conseil municipal du 3 Juillet 1996 décidait de donner le nom de « François Mitterrand » au square de la Mairie. Et le 23 Novembre 1996, le square François Mitterrand était inauguré sous une pluie battante par Guy Janvier avec Robert Badinter qui a constaté que « la victoire de Guy Janvier à Vanves était vraiment mitterrandienne », l’actrice Danièle Delorme qui a lut des extraits de son discours de Cancun, Pascal Buchet, maire de Fontenay aux Roses,  alors que durant le même jour la République française enterrait Malraux au Panthéon.

     

    2011 A VANVES MARQUE PAR BEAUCOUP D’ANNIVERSAIRES

     

    2011 verra célébrer ou non plusieurs anniversaires : 200 ans pour l’actuel cimetière puisque c’est en 1811 que la ville a acheté un terrain sur le Plateau et abandonné le petit cimetière derrière l’église Saint Remy. 70 ans pour le Stade de Vanves créé en 1941 par M.Landon qui devrait être marqué par quelques événements durant cette saison sportive 2010/11. 70 ans  pour la société Saint Vincent de Paul qui est présente à Saint François depuis 1941 lorsque le Pére Renaud convoquait le 13 Février 1941 quelques paroissiens pour créer un groupe de charité qui fut agrée le 28 Janvier 1942 par cette grande association caritative  et mouvement de chrétiens laics fondé par Frédéric Ozanam.  40 ans pour la piscine municipale dont l’eau est traitée depuis cette période par un procédé révolutionnaire. 50 ans pour le tiers temps pédagogique lancé à la Rentrée de Septembre 1961 à l’école Gambetta et inspiré de l’expérience du « mi temps pédagogique et sportif » du docteur Max Fourestier qui revient régulièrement à une « Une » de l’actualité comme en 2010 avec Luc Chatel ministre de l’éducation nationale qui reparlait pour les colléges  d’une initiative semblable.  30 ans pour le centre commercial du Plateau avec inauguration de Champion un 25 Mars 1981 devenu depuis Carrefour SuperMarket, et pour la résidence Auvergne inaugurée le 25 Février 1981.

     

    Nous reviendrons demain sur certains événements qui ont marqué justement Vanves voilà 10 à 20 ans

  • UN JOURNALISTE DE VANVES RACONTE SARKO COTE VESTIAIRE

    Après Sarko et les femmes, Bruno Jeudy avec l’un de ses collégues s’est intéressé à « Sarko côté vestiaire ». Ainsi ce vanvéen, journaliste au Figaro sort un nouveau livre qu’il dédicacera à 16H le 29 Mai à la librairie Blondel, à la veille de la Coupe du Monde de Football  et en plein grand tournoi de Roland Garros. Vanves Au Quotidien l’a rencontré pour qu’il nous raconte les relations de Nicolas Sarkozy mais aussi tous ces prédécesseurs avec le sport

     

    I – RUPTURE AVEC  SES PREDECESSEURS

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi après les femmes, Sarko et le sports ?

    Bruno Jeudy : « L’idée est née à la fois d’une rencontre et d’une photo. D’une rencontre parce que Karim Nedjari est un ancien confrére du Parisien avec lequel j’ai travaillé une dizaine d’années. Il était aux Sports. J’étais en Politique. Ma spécialité était journaliste politique, mais j’aime bien le sport. C’était sa spécialité mais il s’intéressait aussi à la politique. Du coup, nous avons décidé de croiser nos carnets d’adresses. D’une photo qui l’a intrigué et que nous avons décidé de mettre en couverture du livre. Cette photo incarne bien la rupture dans la Véme République avec un président sportif qui, le lendemain de son investiture, gravit les marches du palais de l’Elysée, en short, en basket, téléphone à la main, venant de courir une heure dans le bois de Boulogne. Elle incarne bien une rupture par rapport à ces prédécesseurs…

    VAQ - …Auxquels vous consacrez un chapitre. Qu’avez-vous découvert à propos de nos Présidents ?

    B.J. : « Je suis un passionné de la Véme République. J’étais trop jeune pour avoir connu le Général de Gaulle, et les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy. J’ai fouillé dans les archives,  regardé les images de l’INA, et cherché à voir ce que chacun avait fait en matière de sports. Toute catégorie confondu, le plus sportif, le plus passionné de sports, le plus consommateurs d’événements sportifs à la TV, c’est Nicolas Sarkozy qui est, à l’image de Bill Clinton, de Barak Obama, celui qui a choisi délibérément d’instrumentaliser le sport pour sa promotion personnelle pour la conquête du pouvoir. Cela correspond à la place du sport dans la société d’aujourd’hui. Nous ne sommes plus dans les années 60, comme à l’époque du Général de Gaulle.

    Mais en même temps, j’ai découvert des choses marrantes. Le Général de Gaulle, après la déroute de l’équipe de France aux J.O. de 10960 à Rome fait l’objet d’un de dessin de Faizant qui campe le Général de Gaulle en képi mais en survêtement en disant : « Décidemment dans ce pays, il fait que je m’occupe de tout ». Cela veut dire, mine de rien,  qu’il est l’homme qui a organisé le sport de haut niveau en France : Il a crée l’INSEP à Vincennes, posé les jalons du ministère des sports – il n’y en avait avant  - avec comme premier ministre des sports, anciennement haut commissaire aux sports, Maurice Herzog, alpiniste de renom, vainqueur de l’Annapurna, qui a battu le record de longévité à la tête  de ce ministère et posé les jalons de la politique sportive française dont le Général de Gaulle récoltera les fruits en 1968 avec les médailles d’or glanées par la France avec Killiy en tête. Alors qu’il avait très peu de goût pour le sport, qu’il n’en pratiquait pas, il n’en était pas moins un passionné du Tour de France. Alors qu’aujourd’hui Nicolas Sarkozy se rend chaque année sur le Tour de France, en étant dans la voiture derrière le vainqueur, à l’époque, c’est le Tour de France qui a fait halte à Colombey les Deux Eglises pour saluer le Général qui était au bord de la route. C’était un événement considérable à l’époque puisque jamais un président n’avait assisté à une étape du Tour de France. Les temps ont beaucoup changé.

    Georges Pompidou, c’était plutôt « No Sports » pour reprendre les propos de Churchill. Mais cela ne l’a pas empêché d’être le premier Président de la République à visiter le village olympique à Munich  en 1972. Guy Drut nous a montré une photo de lui avec les fréres Pageot dans le village olympique. Giscard était plus dans le show. Il a essayé d’instrumentaliser le sport car c’était un homme de communication, se faisant filmer sur les pentes de Courchevel en train de faire du ski. Mais il n’y connaissait rien.  Mitterrand qui était plutôt un homme de littérature, avait une grande passion pour le Tour de France. Il  l’a suivi. Et il y a une photo célèbre où on le voit prendre en photo les coureurs cyclistes dans un col isérois. Il connaissait tous les vainqueurs de la Grande Boucle depuis l’après guerre. Et il était très ami avec Jean Lieulliot qui organisait un critérium à Château-Chinon. Il a eu quand même l’honneur d’inaugurer les J.O. d’Albertville. Et l’on se souvient de l’image où il  faisait la Holà dans les tribunes.

    N’ayant que peu de goût pour le sport, cela a réussit à Jacques Chirac qui ne connaît rien au football, ni aux ports, mais qui adore les sportifs, et qui a très vite senti que le sport allait devenir un élément important dans la séduction des électeurs et des français. Alors qu’en 1997, il est au fond au niveau politique après la dissolution, il remonte dans les sondages à la faveur de la victoire des Bleus au Mondial 1998, avec cette formidable garden party où les joueurs de l’équipe de France viennent fêter cette Coupe du Monde dans les jardins de l’Elysée… avec ce lapsus de Chirac : « Je vous demande d’accueillir la Coupe de France » parlant de la Coupe du Monde. Les sportifs l’adoraient : Aimé Jacquet, Didier Deschamps ont toujours été laudateurs et très reconnaissant de les avoir soutenus durant tout l’hiver 1998 où ils ont subis une campane de presse très dure sur le thème « cette équipe est nulle, elle ne gagnera pas ». Jacques Chirac – et je le révéle dans ce livre – a téléphoné régulièrement à Aimé Jacquet, pour lui remonter le moral. Il avait compris qu’il fallait aider cette équipe. Il s’est lié d’amitié avec Zinedine Zidane en 2006 quand la France est en finale de la Coupe du Monde, qu’il est expulsé après son coup de boule. Jacques Chirac s’isole alors  pendant une vingtaine de minutes dans le vestiaire avec lui.  Personne ne sait ce qu’ils se sont dit.    

    VAQ – Son épouse s’était fait remarquer lors d’étapes du Tour de France en Corréze ?

    B.J. : « C’est la fameuse étape avec l’équipe Festina et Richard Virenque, renvoyé du Tour pour cause de dopage. C’est plutôt une page noire du Tour de France. Bernadette Chirac avait préparé une grande fête ce jour qui a plutôt tournée au désastre. Jean Marie Leblance qui parle de cette fameuse soirée, nous dit que Jacques Chirac l’avait plutôt vécu coal, suivant l’étape derrière Laurent Jalabert qui témoigne dans le livre. Il raconte qu’il s’était rendu compte qu’après l’arrivée, que Jacques Chirac le suivait dans la voiture.  Au fond, il aimait regarder les sportifs, mais ne parlait pas trop avec eux, car il ne s’y connaissait pas et ne savait pas trop quoi leur dire, à part « super champion ! ». Ce qui n’est pas le cas de Nicolas Sarkozy qui est un grand spécialiste, qui connaît les braquets, capable de parler avec les cyclistes, qui les connaît tous personnellement, qui est fan de cyclisme. Lance Amstrong est sans doute son sportif préféré. Il a une véritable vénération pour lui.

    VAQ – Malgré tout ce que l’on raconte sur lui ?

    B.J. : « Tout à fait. Lance Amstrong est déjà venu déjeuner deux fois à l’Elysée, et ils se contactent régulièrement, disent chacun du bien de l’autre.

     

    A SUIVRE…..